Alors que les Jeux Olympiques ont commencé en Corée du Sud, j’avais envie de choisir un angle un peu différent de ce que je vous propose d’habitude. J’imagine que vous n’avez rien loupé, via les replay et les réseaux sociaux, de la médaille d’or de Perrine Laffont, de la victoire de Jamie Anderson en snowboard slopestyle dans des conditions dantesque (elle conserve ainsi son titre acquis à Sochi)…
Alors sortons un peu des retransmissions, et voici 7 choses que vous ne saviez (peut être) pas sur les Jeux Olympiques de Pyeongchang !
♥ En France, c’est girls power !
La preuve, c’est Perrine Laffont, la jeune skieuse ariégeoise de 19 ans, qui a débloqué le compteur de la plus belle des manières, avec une médaille d’or dans les bosses de Pyeongchang !
Et en snowboard freestyle (halfpipe, slopestyle), c’est une délégation 100% féminine qui représente la France dans les parks coréens : Lucile Lefèvre en Slopestyle (où elle chute en finale) mais aussi en big air (go,go, go !) et, pour le pipe : Clémence Grimal, Mirabelle Thovex et Sophie Rodriguez. Si Clémence a chuté et laissé s’échapper l’espoir d’une finale, Mirabelle et Sophie sont remontées comme des pendules pour la finale de demain !
⇔ Les robos sont partout !
La Corée est experte en terme de robos, et les JO sont l’occasion d’en faire une parfaite démonstration : des robots hôtesses d’accueil, des robots de ménage, des robots serveurs, des robots assistants qui aident les bénévoles au quotidien…
⊗ Il y a quand même des Russes aux J.O
Attendez, mais la Russie n’avait elle pas été exclue des Jeux, accusée de doper ses athlètes ?
Si, mais pour permettre à certains athlètes de tenter leur chance à Pyeongchang, le CIO a examiné de très très près le dossier de chaque athlète et les a soumis (à priori) à des tests drastiques de contrôle. Ils défilent sous le drapeau olympique, avec l’appellation « Athlètes olympiques de Russie » : c’est pour cela qu’au lieu du drapeau russe, ce sont les anneaux olympiques qui apparaissent à côté de leurs noms.
∗ La Corée, c’est un frigo !
-25°, c’est la norme dans les montagnes coréennes ! Si la neige y est peu présente, avec des précipitations moins importantes qu’en été, en revanche le froid sec est souvent accompagné d’un vent glacial. Un adversaire de taille pour tous les athlètes…(et franchement cela gâche un peu la fête, comme lors du slopestyle femmes, où les filles ont sans doute eu la sensation de lutter du mieux qu’elles pouvaient contre le vent, plutôt que de plaquer le run pour lequel elles s’entraînent depuis des mois…)
¤ Il y aura du chien au menu
Les autorités sud coréennes ont demandé aux restaurateurs de Pyeongchang de bannir la viande de chien de leur menus durant les J.O, mais aucun n’a suivi la directive. La consommation de viande de chien est culturelle en Corée, alors que le Huff Post coréen avait dénoncé cet été les mauvais traitements infligés aux chiens élevés pour leur viande.
€ Une médaille d’or rapporte 50 000€… ou rien du tout !
50 000 €, disons que ça met du beurre dans les épinards, mais cela reste assez dérisoire quand on met en balance les sacrifices et le coût d’une seule saison de compétition ( et si on compare aux gains promis aux vainqueurs de n’importe quel jeu de télé réalité, ça fait carrément mal au coeur)…
Heureusement, pour les athlètes qui participent aux Jeux Olympiques, la dimension symbolique de l’exploit est bien plus importante que le montant du chèque. Montant qui varie énormément d’un pays à l’autre. La France verse 50 000€ à un athlète médaillé d’or aux Jeux Olympiques, 20 000€ pour l’argent et 13 000 € à un médaillé de bronze, pour les JO d’hiver comme d’été.
Certains pays sont plus généreux : l’Italie, par exemple, verse plus de 100 000€ à ses champions olympiques. En revanche, la Grande Bretagne ne verse aucune prime à ses sportifs, considérant que le prestige suffit.
♣ La malédiction du porte drapeau durait depuis 2002 aux J.O d’hiver
Martin Fourcade, l’un des favoris de toutes les épreuves de biathlon de ces Jeux Olympiques, grand habitué des podiums, a enfin conjuré la malédiction du porte drapeau en remportant brillamment la poursuite aujourd’hui !
Aucun porte drapeau (Vincent Defrasne, Jason Lamy Chappuis) n’avait réussi à accrocher à son cou une médaille aux J.O d’hiver depuis 2002, depuis la médaille d’or de descente remportée par Carole Montillet, porte drapeau à Salt Lake City. A Pyeongchang, Martin Fourcade avait donc écopé de cette pression supplémentaire. Mais, tel Teddy Riner qui a contré la malédiction de l’édition estivale lors des JO de Rio il y a deux ans, Martin a prouvé une fois de plus qu’il a les nerfs solides et un immense talent !
+ DE JEUX OLYMPIQUES
La semaine prochaine, Marie Martinod défendra son titre de vice-championne olympique dans le pipe de Phoenix, et tentera d’accrocher l’or à son cou ! Lisez son interview ICI.
J’étais ce matin comme une dingue pour Fourcade ! Fichue malédiction du porte drapeau, OFF ! Je ne connaissais pas les sommes versées pour les vainqueurs, intéressant. Et si je me mettais au curling ?!
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